Que voir à Trôo ?

La première chose à faire c’est d’emprunter le lacis de ruelles, chemins et escaliers pour découvrir de l’intérieur la configuration du site sur quatre niveaux : la rue Basse , la rue Haute avec un premier ensemble d’habitat semi-troglodytique, les rues Vendômoise et Gouffier, coeur de l’habitat troglodytique et enfin le quartier du Château.

 

Rue Basse

- Les vestiges de la Maladrerie Sainte-Catherine érigée au XIIème siècle pour accueillir les pèlerins de Saint-Martin de Tours, puis de Saint-Jacques de Compostelle, lorsqu’ils tombaient malades.

- La grotte pétrifiante avec ses impressionnantes stalactites et sa vasque pétrifiée.

 

Rue Haute

- l'ancien fournil de Jérôme (sous l'escalier saint Gabriel),

- la cave du vigneron (et son restaurant troglodytique),

- la cave des amis de Trôo (escalier de la chaise du curé),

- les caforts de Lusignan (anciens souterrains refuge du village, carrière d' extraction de tuffeau).

Rue Vendômoise et rue Gouffier reliées par l’escalier Saint-Gabriel

- La Cave Yucca, autre exemple de cave “demeurante”, habitée jusqu’à un passé récent, et qui offre la particularité de compter six pièces disposant chacune d’une ouverture sur l’extérieur.

 

Le Quartier du Château

- La Collégiale Saint-Martin, consacrée en 1050, qui présente trois travées voûtées sur  arcs d’ogives, un transept carré sur lequel s’élève le clocher, le choeur avec ses stalles du XVème siècle. Les dimensions de l’édifice s’expliquent par l’importance de Trôo du XIème au XIVème siècle qui abritait alors le siège d’un archiprêtre dont l’autorité s’étendait à plus de cent paroisses

- La “butte” qu’on pourrait prendre pour une butte funéraire gauloise, une tombelle, mais qui est une élévation artificielle destinée aux défenses primitives en bois. Puis “motte castrale” à partir du XIème siècle, coiffée d’un château “fort”. C’est aujourd’hui un point de vue incontournable sur la Vallée du Loir.

- Le “puits qui parle” profond de 45 mètres, plus large en bas qu’en haut ce qui lui confère un écho très distinct. Pendant longtemps seul point d’eau de la ville haute. Il cachait un accès secret aux Caforts.

- La butte "Markadé", du nom de l'écorcheur de l'archer qui tua Richard Coeur de Lion au siège de Châlus en 1199.

-Les vestiges des murailles du XIème et XIVème siècle et de deux de leurs portes que l’on découvre en cheminant par les ruelles et le escaliers.

 

Il existe également sous vos pieds le réseau des “Caforts”, caves fortifiées ou souterrains refuges qui étaient à l'origine des carrières d’extraction du tuffeau. Utilisés par les villageois pendant notamment  la période troublée d’affrontements entre Français et Anglais, ils forment un incroyable dédale de plus de quatre kilomètres, cachant de grandes salles où se réfugier en cas d’attaque et au noms évocateurs comme le “Grand Dansoué” ou le “Jeu de boules”.

Pour des raisons de sécurité ce réseau est aujourd’hui inaccessible en attente d’initiative inspirée pour lui rendre vie.

 

On peut se restaurer dans le village même de Trôo à

- l’Auberge Sainte-Catherine, place de la Mairie

- la Cave du Vigneron, rue Haute ( de Mai à fin Septembre)

- La Guinguette (aux Îles, à gauche en entrant dans Trôo en venant de Montoire)

- Le Petit Trôo du Cheval Blanc

 

On peut aussi à proximité de Trôo :

 

- se baigner dans le Loir ou dans l’une des deux bases de loisirs proches

- descendre le Loir en canoë

- pêcher à la journée

- randonner sur le GR 35

- se balader à bicyclette sur des itinéraires en partie protégés

 

ou ne rien faire et rêver dans la douceur et les belles luminosités qui font la réputation de la Vallée du Loir.